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Bảo tàng lịch sử Quốc gia

Musée National d'Histoire du Vietnam

31/07/2014 08:40 1808
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Chaque nouveau chantier qui s'ouvre dans la ville sait qu'il va «tomber» sur des vestiges archéologiques d'époque antique ou médiévale. C'est que Narbonne était au début de notre ère une ville romaine florissante, qui reste encore pour une grande partie à découvrir. Recouverte au fil des siècles par de nouvelles habitations et bâtiments, seule une infime partie de la ville romaine a été retrouvée et mise en valeur. Trois fois rien par rapport à ce qu'était la capitale de la Narbonnaise.

Une découverte majeure qui apporterait des réponses sur l'histoire de Narbonne à la fin de l'Antiquité et au début du Moyen-âge./Photo DDM

Un chantier de construction entrepris par un promoteur immobilier au lieu-dit Saint-Hippolyte, à la Coupe, a révélé il y a deux mois une nécropole carolingienne avec 30 tombes jouxtant une villa romaine et une tour médiévale. Aussitôt, le chantier a été stoppé pour laisser place aux équipes de fouille. Lancé par le Service Régional de l'Archéologie et confié à la société Eveha, il est maintenant terminé. Le promoteur immobilier, la société de promotion Hectare, peut redémarrer son chantier et recouvrir les vestiges. Et pourtant, l'intérêt scientifique de cette découverte est majeur. Les objets et vestiges retrouvés permettent d'en apprendre beaucoup sur les rapports qui existaient entre la ville de Narbonne et la campagne environnante aux 8e et 9e siècles. Mais il faudrait pour cela que les fouilles soient étendues. Car bien d'autres révélations pourraient voir le jour sur la vie de nos ancêtres. Et pourtant, encore une fois, alors que l'on s'apprête à créer un musée de la Romanité à Narbonne, des vestiges archéologiques de grande valeur sont menacés de disparaître sous le béton. Nathalie Granier, adjointe au maire déléguée à l'Urbanisme, précise qu'«un permis d'aménager a été effectivement délivré en septembre 2013. Dans ce cadre, les consultations utiles ont été faites et la DRAC a prescrit une intervention archéologique avec une phase d'exploration du terrain et une phase d'étude. Il n'a jamais été question de «broyer les vestiges». Bien au contraire, les prescriptions de la DRAC seront prises en compte et les vestiges d'intérêts seront préservés et éventuellement mis en valeur».

http://www.ladepeche.fr/

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Ce n'est pas trop de saison, pourtant le Père Noël est passé sur le site de la Verrerie, à Trinquetaille. Après la découverte sur place, dans les années 80, des mosaïques de L'Aîon et de la Méduse, devenues pièces maîtresses du musée départemental Arles antique, ce sont des enduits peints datant du Ier siècle avant Jésus-Christ, identifiés comme étant du 2e style pompéien, qui avaient été repérés l'an dernier par les archéologues, au cours d'une fouille d'urgence en lien avec un chantier d'insertion. Flairant le gros coup, les spécialistes avaient obtenu l'aval pour une fouille programmée, et la présence de Julien Boislève, un des seuls toichographologues du pays (comprenez spécialiste des enduits peints) pour la durée du chantier.