Une étude menée à l'aide d'un drone et d'une caméra infrarouge révèle l'existence de structures jusqu'à présent non identifiées sous la surface des ruines d'un village amérindien vieux de 1000 ans situé au Nouveau-Mexique, aux Etats-Unis.
Nombreuses sont les disciplines scientifiques qui apprécient les applications des drones. L'archéologie, en particulier, utilise régulièrement cette technologie dans le cadre de fouilles préventives. Les images aériennes récoltées par ces engins volants télécommandés fournissent aux chercheurs une précieuse vue d'ensemble du site.
Dans ce contexte, une équipe de scientifiques américains en expédition près du Chaco Canyon, a récemment repris une série d'images à l'aide d'une caméra infrarouge embarquée à bord d'un drone. La zone archéologique de Chaco Canyon (vidéo ci-dessus), située dans le Nouveau-Mexique, aux Etats-Unis, s'étend sur une surface de près de 140 kilomètres carrés et rassemble quelque 3.600 sites. Les chercheurs en mission se sont intéressés quant à eux à une petite portion à 70 kilomètres au sud de la région.
Cette parcelle abrite les restes d'un village amérindien vieux de 1.000 ans. Baptisé Blue J, il a été mis en évidence pour la première fois dans les années 1970. A l'époque, les archéologues avaient identifié les vestiges d'une soixantaine de petites maisons caractéristiques de la culture dite de pueblo et réparties autour de ce qui devait être autrefois une grande source.
Des structures inédites
De ces ruines, il reste aujourd'hui malheureusement peu de choses. La majeure partie est enfouie sous la végétation et les sédiments de grès issus de l'érosion des falaises voisines. L'exploitation du drone et de la caméra thermique a permis aux archéologues de dévoiler les restes de Blue J ensevelis sous la surface. L'analyse des images récoltées, publiées dans le Journal of Archaeological Science, témoigne de la (...)
Lire la suite sur maxisciences.com