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Bảo tàng lịch sử Quốc gia

Musée National d'Histoire du Vietnam

26/03/2013 16:27 1763
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Publiant ses travaux le 22 janvier dans Transactions of the Royal Society of South Africa, une équipe internationale a découvert, sur le site sud-africain de Malapa, les restes fossilisés d’une espèce de renard jusqu’alors inconnue, remontant à 2 millions d'années.

La famille des renards compte désormais une nouvelle espèce, ou du moins comptait puisque cette dernière est éteinte depuis des milliers d'années. Des chercheurs de l'Université du Witwatersrand et de l'Université de Johannesbourg (Afrique du Sud), assistés de scientifiques d’autres pays, ont en effet mis au jour des restes fossilisés appartenant à une espèce de renard jusqu’à présent inconnue, qu’ils ont baptisée Vulpes skinneri en l'honneur de John Skinner, un mammalogiste de l'Université de Pretoria, récemment décédé.

Les restes découverts correspondent à une mandibule et un squelette partiel mais cela a suffi aux chercheurs pour en apprendre plus sur l'animal. Les proportions des dents du canidé et d'autres aspects de son anatomie le distinguent sans ambiguïté de toutes les espèces connues de renard, actuelles ou éteintes. Vieux de 2 millions d'années, le spécimen a été découvert sur le site sud-africain de Malapa, célèbre pour avoir livré en 2008 les fossiles d’une nouvelle espèce de préhumain (décrite en 2010), Australopithecus sediba, qui vivait à peu près à la même époque.

"C’est passionnant de voir un nouveau renard fossile. L'ascendance des renards est peut-être la plus mal connue au sein des carnivores africains, et observer ce qui est potentiellement une forme ancestrale des renards actuels est merveilleux", a déclaré le Dr Brian Kuhn, de l'Institut de recherche sur l'évolution humaine de l'Université du Witwatersrand.

"Malapa continue à révéler ces extraordinaires vestiges de la vie passée et, aussi importants que soient les ancêtres de l'homme découverts ici, la contribution de ce site à notre compréhension de l'évolution des mammifères africains modernes, à travers des spécimens merveilleux comme ce renard, est tout aussi importante. Qui sait ce que nous trouverons encore ?", a ainsi conclu Lee Berger, découvreur d’ A. sediba.

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