Lương Van Can est considéré comme un éducateur, un grand patriote de notre pays au début du XXe siècle. Son nom, sa carrière et son prestige peuvent être comparés aux pionniers révolutionnaires pendant les premières années du XXe siècle tels que Phan Boi Chau, Phan Chau Trinh…Il a apporté ses grandes contributions à l’ouverture de l’école de Dong Kinh Nghĩa Thuc (l’école gratuite de Dong Kinh pour la juste cause) en particulier et le mouvement patriotique en général.
La maison de Luong Van Can se situe au n04, rue de Hang Dao, de 1906 au début de 1907, c’est le lieu fréquenté par des lettrés comme Phan Boi Chau, Phan Chau Trinh, Tang Bat Ho, Nguyen Quyen… Après de nombreuses réunions, ils ont décidé de créer l’école Dong Kinh Nghia Thuc (l’école gratuite de Dong Kinh pour la juste cause) et le lettré Luong Van Can, patriote ardent l’esprit moderniste qui fut le directeur de l’école. L’enseignement y est radicalement nouveau et l’écriture utilisée est le Quoc Ngu. Pour la première fois, les cours sont ouverts aux femmes. Une atmosphère de débats livres entre les élèves et professeurs favorise l’esprit critique. C’est une véritable révolution culturel.
L’école Dong Kinh Nghia Thuc (la maison à droit a trois voûtes blanches), située à la rue de Hang Dao, Hanoi (Internet)
Outre le rôle d’un directeur de l’école, le lettré Luong Van Can a également été chargé de la rédaction du matériel pédagogique pour les enseignants, les élèves et du matériel de propagande pour l’école. La grande majorité des documents (de discussions, de recherches, d’enseignement) de l’école provenait des livres et journaux nouveaux d’origine chinoise et japonaise. Toutefois, en très peu de temps, ce lettré et les autres comme Le Dai, Nguyen Huu Cau, Pham Tu Truc, Phan Chau Trinh et Ngo Duc Ke ont rédigé des manuels scolaires et du matériel de propagande, par exemple “Quốc dân độc bản” (Livre de lecture pour le peuple), “Nam quốc gia sự” (Faits remarquables du Vietnam), “Nam quốc địa dư” (Géographie du Việt Nam), “Quốc văn giáo khoa thư” (Manuel scolaire de littérature nationale), “Luân lý giáo khoa thư” (Manuel scolaire de morale), les textes sont écrits en caractère chinoise, après avoir été imprimé, ces documents sont distribués aux élèves et adhérents.
L’école Dong Kinh Nghia Thuc a été fondée dans le but de permettre au Vietnam d’accéder à la civilisation moderne, de libérer le pays de la tutelle française et de l’aider à retrouver sa place dans le concert des nations civilisées. Avec ses actions ouvertes et légales, l’école Dong Kinh Nghia Thuc a apporté ses contributions au mouvement national et elle est étroiement liée à Duy Tan Hoi (l’Association de Modernisation) et le mouvement de Dong Du, fondés par le lettré Phan Boi Chau et ses collaborateurs. De plus en plus, Dong Kinh Nghia Thuc a eu des relations étroites avec le mouvement de Dong Du, par les activités concrètes pour soutenir le mouvement Dong Du et arriver à la collaboration des activités en fonction de la tendance de la révolution de violence de Dong Du.
Le lettré Luong Van Can (1854-1927) (source: Internet)
Avant la fondation de l’école Dong Kinh Nghia Thuc, le lettré Luong Van Can a envoyé ses deux fils Luong Ngoc Quyen et Luong Nghi Khanh à participer au mouvement de Dong Du. Phan Boi Chau a fréquenté la maison de Luong Van Can, surtout après son retour au Vietnam pour la deuxième fois en 1906. La majorité des documents majeurs (de discussions, de recherches, d’enseignement) de l’école provenaient de l’étranger, parmi lesquels il y a des œuvres de Phan Boi Chau comme “Viet Nam vong quốc sử” (Histoire de la perte du Vietnam) et “Hải ngoại huyết thư” (Lettre d’outre-mer écrite avec le sang) traduites en 3 langues: chinois, nom et quoc ngu pour les largement diffuser. Le 26 avril 1913, à cause du bombardement de l’hôtel dans la rue Trang Tien (Hanoi) de l’association Viêt-Nam Quang Phuc, les colonialistes français ont imputé la responsablité au groupe de lettrés de Dong Kinh Nghia Thu, et le lettré Luong Van Can a été incarcéré et exilé au Cambodge pendant huit ans.
Après sa sortie de prison, il a continué à apporter ses contributions à la nation en ouvrant une école et composant des livres. Au cours des 60 dernières années de sa vie, Luong Van Can a composé et traduit plus d’une douzaine de livres dans les domaines telles que l’éducation, la géographie, l’histoire, le commerce. Beaucoup d’entre eux qui sont rédigés et esquissés au cours de huit ans d’exil au Cambodge, notamment les deux livres “Thuong hoc phuong cham” et “Kim co cach ngon” que ses contenus principals se portent vers des questions commerciales, des affraires, ceux qui sont des expériences, connaissances, philosophies acquises dans toute la vie de l’auteur. Ces philosophies marquent la naissance d’une nouvelle vision, de nouvelles connaissances et d’une nouvelle méthode dans les domaines telles que faire des affaires, le commerce des homme d'affaires et intellectuels vietnamiens au début du XXe siècle.
En continuant d’ouvrir l’école pour enseigner et rédiger des livres avec un tel contenu, il semble qu’il a toujours continué à suivre les principes de l’école Dong Kinh Nghia Thuc auparavant, à suivre le chemin qu’il a choisi: persévérer pour aider la prochaine génération à renouveler sa conscience de l’éducation et des affaires, en se basant sur l’héritage des traditions culturelles de la nation, s’orienter vers l’objectif de “peuple riche, pays puissant”.
Lương Van Can, un patriote révolutionnaire de Duy Tan, a une vision étendue non seulement de l’éduction et de la culture, mais aussi de l’économie. Les valeurs de ses recherches à ce jour sont toujours étudiés et utilisés. C’est grâce à ses contributions que la postérité se souvient toujours de lui. Plusieurx prix, le nom des rues et écoles qui portent son nom pour rendre hommage à ses contributions au pays.
Hoai An